Jeudi dernier, dans le cadre du Festival de jazz de Toronto, en plein quartier de la distillerie, André Roy et son trio ont séduit le public torontois grâce à leur style décalé et excentrique.
Darkbright
Durant près de trois heures, à la terrasse d’un café particulièrement achalandé pour un jeudi soir, le natif de Montréal a interprété bon nombre de ses morceaux. Accompagné d’un contrebassiste et d’un batteur, André Roy et son trio nous ont proposé des mélodies «musique du monde» des plus envoûtantes.
Lors d’une entrevue à L’Express, réalisée avant le spectacle, il admettait qu’il espérait que cette apparition dans le cadre du Festival de jazz de Toronto lui permettrait de «faire la promotion de [son] nouvel album DarkBright, lancé l’an dernier.»
Avant toute chose, André Roy voulait pourtant susciter à travers ses notes de musique, une réflexion, «un feeling spirituel» chez le spectateur.
Public francophone
Interprétant essentiellement des chansons de jazz américain, André Roy n’a pourtant pas oublié ses origines, et sa langue maternelle. Il a ainsi joué quelques chansons en français comme sa belle adaptation musicale À la clairefontaine.