Témoignant cette semaine devant le Comité permanent des finances et des affaires économiques de l’Ontario, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) a invité le gouvernement provincial à saisir son «avantage francophone» dans la diversification de l’économie ontarienne, tout en soulignant l’occasion d’améliorer l’accès aux services en français «en cette période de révision et de création de programmes».
Toujours penser aux Francos
Dans le cadre de ces consultations prébudgétaires, le président de l’AFO, Carol Jolin, a notamment recommandé que le gouvernement de l’Ontario «assure une perspective francophone dans sa révision des finances publiques et dans sa création de programmes, afin d’assurer la pérennité des institutions franco-ontariennes».
Autrement dit: qu’on pense à l’impact des décisions économiques et financières sur la francophonie ontarienne…
Abolir les RLISS mais pas les Entités?
En santé, par exemple, alors qu’on envisagerait sérieusement d’abolir la bureaucratie des RLISS (Réseaux locaux d’intégration des services de santé), l’AFO propose que soit préservée «la gouvernance communautaire des Entités de planification de services de santé en français, tout en leur octroyant un mandat clair et des ressources additionnelles».
Est-ce utopique ou inconscient de la part des dirigeants de l’AFO, considérant le peu de considération pour les francophones manifestée par le gouvernement conservateur de la province depuis son élection le 7 juin et surtout depuis le 15 novembre?