Les rideaux du sommet du G7 à Ise-Shima (Japon), qui s’est tenu le 26 au 27 mai, se referment sur une note d’urgence de doper la croissance mondiale. Mais, dans un monde aujourd’hui en mouvance, y a-t-il vraiment une urgence de doper seulement l’économie?
Au sens de mes analyses, il faut nuancer la réponse à cette question. De toute évidence, le monde bipolaire, unipolaire ou même multipolaire n’existe plus. Il serait devenu un monde apolaire où chaque pays a ses intérêts qui constituent son agenda caché ou public.
Dans ce contexte, l’urgence épouse le triptyque immigration, sécurité et nouvel ordre mondial économique.
L’immigration internationale présente deux faces; celle du désarroi total et celle de l’équilibre de flux et reflux de la mobilité humaine. En fait, pendant que la méditerranée est devenue une passoire, la Turquie fait montre d’ouverture conditionnée.
Mais il faut absolument une solidarité internationale dans la crise des migrants. Car la crise des migrants à laquelle fait face l’Europe est un problème mondial qui doit être traité à l’échelle mondiale.