Journaliste, essayiste et romancier, Gil Courtemanche a publié Un dimanche à la piscine à Kigali en 2000. Ce roman a été traduit dans plus de vingt langues et a fait l’objet d’un film. Son second roman, Une belle mort, sera lui aussi porté à l’écran bientôt. Et maintenant, Courtemanche nous livre un troisième roman bouleversant Le monde, le lézard et moi qui nous plonge dans un milieu où règne le droit de l’absence de droit.
Le monde, le lézard et moi met en scène un Montréalais de 35 ans, Claude, qui est analyste au bureau du procureur à la Cour pénale internationale de La Haye.
Il contribue par ses recherches à instruire un procès criminel contre Thomas Kabanga, un chef de guerre congolais qui embrigade des enfants pour en faire des tueurs, des violeurs. Jusqu’au jour où ce Kabanga est relâché à cause d’un vice de procédure et renvoyé dans son pays.
Claude croit en la justice et voudrait que le vol de la santé des autres soit inscrit dans la liste des crimes contre l’humanité. Tel n’est pas le cas. Il démissionne de la Cour pénale et entreprend de traquer l’homme dont il sait la culpabilité.
Ce rêve de justice qui l’obsède depuis l’enfance, il a décidé de le réaliser dans l’action, à Bunia, au Congo. Mais une fois qu’il aura rencontré ces êtres de chair et de sang, bourreaux ou enfants soldats, que restera-t-il de ses idéaux…?