C’est l’heure de la correction! Dans ma précédente chronique, je vous faisais part d’une petite dictée que j’ai concoctée et que, volontairement, j’ai truffée de 20 fautes. Je vous demandais de les trouver. J’espère que vous avez bien fait l’exercice. Je reproduis d’abord le texte en version corrigée, avec en gras les graphies correctes des mots ou expressions que j’avais transformées en erreurs dans la version publiée précédemment. Par la suite, je donnerai quelques explications.
Hommage à ceux qui prennent la parole
Qu’ont en commun les poètes, les trouvères, les troubadours, les baladins, les ménestrels, les chansonniers, les conteurs? Ils ont tous la parole comme principal outil. Ils sont, ou ils furent, des porteurs de mots sous différentes formes. De tout temps ils ont exhaussé l’art de la parole.
Ils ne sont pas les seuls à savoir ainsi jongler avec les mots. De nos jours, les rappeurs et les slameurs prennent parfois le relais. Devant des foules bigarrées, ils démontrent leur savoir-faire en alignant des verbes colorés, des mots-valises inventés de toutes pièces, des adjectifs qu’on croyait obsolètes mais qui, dans leur bouche, deviennent bien vivants.
Quelle que soit la source de leur inspiration, ils parviennent à livrer un message, une émotion quelconque, autant d’empreintes indélébiles laissées dans notre mémoire ou dans notre inconscient.
Dans leurs œuvres, les mots évoquent les idées qui se sont succédé, bousculées, entrechoquées. Mais ce procédé, loin d’être leur apanage, est aussi partagé par d’autres experts ès formes d’expression.