Saluant l’action des travailleurs de la santé, le président français a dit que les scientifiques considèrent que «rien ne s’oppose à ce que les Français, même les plus vulnérables, se rendent aux urnes».
Il dit aussi chercher à limiter les dégâts économiques de la pandémie, qui a fait une soixantaine de morts en France, pour plus de 2800 cas confirmés (comparé à 1 mort et 138 cas confirmés au Canada, dont l’épouse du premier ministre Justin Trudeau, Sophie Grégoire Trudeau, qui ne présente que des symptômes bénins).
La principale opposition politique en France, le Rassemblement national de Marine Le Pen, accuse le président de ne pas saisir la gravité de la pandémie et propose la fermeture des frontières immédiates avec l’Italie (plus de 1000 morts pour plus de 15 000 personnes contaminées).
Dans le monde, incluant la Chine, on dénombre environ 5000 morts pour 135 000 cas connus d’infection. À la lumière du bilan italien, le bilan chinois paraît de plus en plus suspect. Par ailleurs, des milliers d’autres cas d’infection et de guérison ne seraient pas rapportés et échapperaient aux statistiques officielles.