Ces jours-ci, l’Acadie «de tout partout» s’est retrouvée au Congrès mondial acadien (CMA), qui se tenait cette année dans le Sud-Ouest de la Nouvelle-Écosse, du 10 au 18 août. C’’était la septième édition de ce rassemblement, qui a lieu tous les cinq ans depuis 1994. Un exercice encore utile?
Le premier Congrès mondial acadien a eu lieu il y a 30 ans, dans le Sud-Est du Nouveau-Brunswick. C’était la première fois que les descendants du Grand Dérangement dispersés de par le monde se réunissaient en un même lieu.
L’évènement avait deux grands objectifs: permettre des retrouvailles, notamment par l’entremise des réunions de famille et des spectacles, ainsi que lancer des réflexions sur l’Acadie d’aujourd’hui et de demain.
Si le volet des retrouvailles et le côté festif se sont avérés de grands succès depuis les débuts, le segment «sérieux», celui des discussions, a connu des hauts et des bas.
Des états généraux
«C’est sûr que depuis 1994, on se questionne beaucoup sur la bonne formule», admet Clint Bruce, professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études acadiennes et transnationales à l’Université Sainte-Anne à Pointe-de-l’Église, en Nouvelle-Écosse.