L’économie et la vie dans les grandes villes du Canada ont été particulièrement perturbées par la pandémie de CoViD-19. Plusieurs d’entre elles dépendent de façon plus ou moins importante des ressources naturelles, du secteur manufacturier et du marché immobilier pour faire rouler leur économie. Tous des domaines fortement touchés par la crise.
Le Conference Board du Canada, un think tank canadien spécialisé en recherche, en analyse économique et en analyse des performances des politiques publiques, a publié le 12 mai son Aperçu de la situation des grandes villes (en anglais seulement).
Les spécialistes y analysent l’état économique de 13 grandes villes canadiennes et tentent des prévisions d’ici 2024.
Pour 2020, les plus fortes diminutions du produit intérieur brut (PIB) touchent les grandes villes des Prairies comme Edmonton (-5,6%), Calgary (-5,5%), Saskatoon (-4,9%) et Regina (-4,6%). C’est cependant dans ces mêmes villes que le Conference Board prévoit les plus fortes remontées d’ici 2024.
Les experts prévoient que c’est Ottawa (-2,4%) qui s’en sortira le mieux cette année, suivie de Vancouver (-2,8%), Victoria (-3,0%) et Toronto (-3,0%).