«Pour lutter contre les préjugés sur les musulmans, c’est important que les médias en discutent», explique le chroniqueur du Toronto Star Haroon Siddiqui lors d’une conférence, dimanche, sur «les médias, les musulmans et la liberté d’expression» au Musée de l’Aga Khan à Toronto.
«Ce n’est pas parce qu’une petite minorité de musulmans font de mauvaises choses que tous les musulmans sont comme cela.»
Cette première d’une série de six conférences sur «l’Islam et les musulmans au 21e siècle», qui aura lieu jusqu’au 10 juillet dans ce musée, conférence s’est déroulée dans une salle comble.
S’inscrivant dans une volonté d’encourager le débat sur des problématiques mondiales, elle veut étudier le modèle du pluralisme canadien et la représentation des musulmans dans les médias au 21e siècle.
Haroon Siddiqui, originaire de l’Inde, est journaliste à Toronto depuis 37 ans. Particulièrement reconnu pour sa diversité en matière de reportages, il a écrit de nombreux articles concernant les femmes, les immigrants, minorités et, depuis le 11 septembre 2001, il s’intéresse beaucoup à la question des musulmans.