Le bitcoin est souvent montré du doigt comme un bon outil pour la criminalité ou le blanchiment d’argent. Même Christine Lagarde, la présidente du Fonds monétaire international (FMI) en appelait récemment à plus de régulation des cryptomonnaies pour contrer les activités illicites.
Certes, il y a bien des choses qu’on peut reprocher au bitcoin — l’anonymat, l’investissement risqué — mais les faits ne soutiennent pas la théorie de la criminalité.
Ce qu’est le bitcoin
Son nom vient de «bit», la plus petite unité dans un système de numération, et de «coin», pièce de monnaie.
Lancée en 2009, c’est une monnaie virtuelle et sans attache nationale: sa valeur n’est pas garantie par les banques d’un pays. Par contre, elle possède une valeur pour les investisseurs qui sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser.
Si à l’origine, elle ne s’échangeait que sur Internet et servait à payer des achats, certains l’utilisent dorénavant pour se constituer un fonds de valeurs mobilières — un peu comme l’or.