En taxi, le trafic est tel qu’il faut en moyenne 90 minutes pour passer d’un point à un autre de Bangkok! À la fois grand amoureux de la capitale thaïlandaise et ennemi juré des bouchons de circulation, je me suis mis à décortiquer comment faire l’amour à cette ville sans trop me fatiguer, et j’ai trouvé deux solutions pour ne pas me retrouver à jouer longtemps dans le trafic – une traditionnelle et une nouvelle.
Le «transp-eau» en commun
Depuis longtemps, les routes les moins congestionnées de Bangkok sont nautiques. Le fleuve Chao Phraya est parsemé de gros bateaux-navettes. Il y a des bateaux-taxis. Certaines embarcations appartiennent à des hôtels chics et on y est bien assis au frais. D’autres, plus exotiques, sont d’authentiques autobus urbains bondés, mais bien ventilés par l’air du grand fleuve.
Le seul point en commun de tous ces bateaux: ils ne sont pas pris dans des bouchons. Sur la même longueur d’onde, on emprunte de nombreuses excursions sur les klongs (les nombreux canaux) qui formaient jadis une grande partie de la ville avec leurs fameux marchés flottants.
L’ordre nouveau sans temps perdu
Voici les solutions anti-bouchons: prendre le métro aérien (le SkyTrain) et sous-terrain (l’Underground). Les deux sont climatisés, mais les correspondances requièrent pas mal de pas, souvent en pleine chaleur, alors mieux vaut faire tout ce qu’on peut faire un jour avec le SkyTrain, et un autre avec l’Underground.
Bien sûr, c’est plutôt bondé aux heures de pointe, mais moins qu’on le penserait. Ces réseaux complètement privatisés sont, toutes proportions gardées, très chers pour le salarié moyen de la capitale thaïlandaise.