Le groupe «art-rock» québécois, la Tragédie, donnera un concert le vendredi 15 août sur la scène de l’Izakaya Sushi House de Toronto.
La Tragédie, c’est deux voix: David Atman et Noémi Thébalt. L’Express s’est entretenu avec David, qui est aussi guitariste. Accompagnées par Simon Labrecque à la basse et François Brinck-Boucher aux percussions, ces nouveaux talents ne cessent de surprendre par leur originalité.
Tantôt doux, tantôt plus «hard», mêlant rock, folk et poésie québécoise, le groupe signe de très beaux morceaux. Une poésie sombre et nostalgique, qui intègre parfois des extraits de célèbres poèmes québécois.
Cela fait fusionner leur passion pour la musique et leur désir de mettre en avant leur culture. «Le français est essentiel pour nous, le groupe ne serait pas le même sans. C’est le symbole de notre culture québécoise.»
À l’écoute du disque, on ressent ce mélange de genres avec des références au psychédélisme de The Doors, au Folk de Dylan, au rock indépendant de Radiohead et au progressif de Tool.