«Il y a de plus en plus de personnes blanches qui s’identifient comme Autochtones, sans avoir de reconnaissance officielle», avance le professeur de sociologie Darryl Leroux, de l’Université d’Ottawa.
Ce mouvement serait davantage populaire au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et sur la côte est des États-Unis. «L’Ouest canadien n’est pas épargné», dit-il, «mais c’est plus rare, entre autres dû à la forte présence des Premières Nations.»
Darryl Leroux travaille sur les dynamiques du racisme et du colonialisme depuis près de vingt ans.
Le 4 avril dernier à la Rotonde de la Cité universitaire francophone, un campus de l’Université de Regina, il a lancé son livre Ascendance détournée: quand les Blancs revendiquent une identité autochtone.
Abordant les enjeux de l’appropriation de l’identité métisse et autochtone, l’universitaire a ainsi décrypté le concept d’auto-autochtonisation.