Après plus de 50 ans d’existence, l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) fait toujours la promotion de la culture française, mais s’adapte aux nouvelles réalités sociales et technologiques.
L’APF ratisse large, avec des membres dans 54 parlements où la langue française est langue officielle, langue d’administration ou langue d’usage, comme la Belgique, le Cambodge, le Canada, le Québec, le Nouveau-Brunswick, mais aussi la Nouvelle-Écosse ou encore l’Ontario.
Associés et observateurs
À cela s’ajoute des élus de 14 parlements où les États ou les territoires font usage du français et encouragent son enseignement, comme dans le canton de Genève, en Bulgarie, en Pologne, mais aussi en Alberta, en Colombie-Britannique, à l’Île-du-Prince-Édouard et en Saskatchewan.
Enfin, des représentants de 19 parlements ont statut d’observateur, dont ceux de la Catalogne, la Lettonie, la Louisiane, le Maine ou le Mexique.
Contrairement à ce que les gens pourraient croire, c’est l’APF — autrefois l’Association internationale des parlementaires de langue française (AIPLF) —, qui insistera pour la création en 1970 de ce qui deviendra l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).