Dans un quatrième rapport d’étape sur la modernisation de la Loi sur les langues officielles, le Comité sénatorial des langues officielles martèle des incohérences systémiques.
Les sénateurs relèvent les lacunes de la Partie VII sur la promotion du bilinguisme et de l’épanouissement des minorités au pays, ainsi que sur le choix de juges unilingues à la Cour suprême et l’absence de coordination entre le législatif et le judiciaire. La table est mise pour le rapport final en juin.
Une vingtaine d’organismes et d’experts
«Imaginez être condamné dans une langue que vous ne comprenez pas ou peu!» Ces quelques mots de la direction des communications du Sénat ont lancé le 10 avril la publication du rapport.
Le bilan de 40 pages sur la perspective du secteur de la justice est fondé sur des audiences tenues à Ottawa et quelques séances au Nouveau-Brunswick, fin 2018, pour obtenir la perspective d’une vingtaine d’organismes, juristes, traducteurs juridiques, fonctionnaires et chercheurs.