Laissez Ulysse vous guider à Ottawa-Gatineau

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Publié 06/07/2015 par Paul-François Sylvestre

J’ai vécu trente ans à Ottawa – comme étudiant, fonctionnaire et éditeur – mais un livre m’apprend que je ne connais pas cette ville comme le fond de ma poche. Les Guides Ulysse viennent de publier Escale à Ottawa et Gatineau, qui recèle de repères, expériences uniques et découvertes, tant pour les visiteurs que pour les habitués de la région de la capitale nationale.

Le guide propose six itinéraires clés en main pour ne rien manquer des différents quartiers d’Ottawa, un itinéraire pour Gatineau et un autre pour la vallée de la Gatineau.

Si ce sont des facettes particulières qui piquent votre curiosité, vous aurez l’embarras du choix avec 10 expériences culturelles, 10 endroits pour faire plaisir aux enfants, 10 icônes architecturales, 5 attraits pour les amateurs de sport, 5 endroits pour prendre le thé à l’anglaise, 10 incontournables de la vie nocturne et 5 incontournables du lèche-vitrine, entre autres.

Un endroit qui est peu connu, peut-être parce qu’il est situé à l’extérieur de la ville (à Carp), est le Diefenbunker qui fait partie du Musée canadien de la Guerre froide. Le guide lui donne trois étoiles. Construit entre 1959 et 1961, ce bunker sous-terrain de 10 000 m2 aurait abrité le siège central du gouvernement… en cas d’attaque nucléaire.

Le guide offre, bien entendu, les meilleures adresses de restaurants, bistrots et cafés. On y trouve des plans détaillés pour tout repérer en un clin d’œil.

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Les photos d’édifices et de parcs abondent. La vignette de l’une d’elles – Mill St. Brew Pub – m’a un peu surpris puisqu’on mentionne la rivière Outaouais et non «des Outaouais».

Autre surprise, on indique que Capital Pride célèbre la diversité de la communauté «allosexuelle» et non LGBT.

L’auteure ou recherchiste Julie Brodeur écrit qu’Ottawa est «officiellement bilingue depuis 1970». Il n’y a rien de plus faux. La politique de 1970 ne touche que les employés de la ville. Malgré toutes les pressions, tant francophones qu’anglophones, la ville refuse toujours de se désigner entièrement bilingue dans ses services à tous les niveaux.

Parlant de bilinguisme, ce qui m’a un peu chicoté dans ce guide est la forme anglaise de noms très connus en français. Pourquoi dire Sandy Hill ou Centretown lorsque Côte-de-Sable et Centre-ville existent? Peut-être pour illustrer que «l’anglais poursuit sa montée en popularité dans les foyers d’Ottawa et de la région»…

Ulysse offre toute une panoplie de petits guides pour des escales dans les grandes villes canadiennes (Montréal, Québec, Toronto, Calgary, Vancouver), américaines (New York, Boston, Chicago, Miami, San Francisco, Washington, Los Angeles) et européennes (Paris, Lisbonne, Prague). Ces guides sont «le meilleur pour un court séjour».

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Ottawa-Gatineau n’est qu’à 4 heures et demie de Toronto, la belle saison se prête à une excursion et Ulysse se fera un plaisir de vous guider.

Auteur

  • Paul-François Sylvestre

    Chroniqueur livres, histoire, arts, culture, voyages, actualité. Auteur d'une trentaine de romans et d’essais souvent en lien avec l’histoire de l’Ontario français. Son site jaipourmonlire.ca offre régulièrement des comptes rendus de livres de langue française.

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