Poète, essayiste, documentariste et romancière, Dionne Brand a déjà reçu le Prix du Gouverneur général de poésie et le Prix littéraire Trillium. Le City of Toronto Book Award a couronné
What We All Long For, qui a été traduit sous le titre Les désirs de la ville. La ville dont il s’agit est la nôtre. Le mot Toronto n’est pas souvent mentionné, mais certaines caractéristiques de la Ville Reine y sont finement décrites.
À titre d’exemple, le portrait que Dionne Brand brosse de Toronto revêt les traits d’une oasis multiculturelle.
Elle nous présente une ville où vivent des mécaniciens bulgares, des cuisiniers tamouls à l’emploi de restaurateurs thaïlandais, des mathématiciens iraniens, des médecins russes changeant des pneus, des esthéticiennes philippino-saoudiennes, des boulangères allemandes et des chauffeurs de taxis bengalis ou haïtiens.
Quant à Richmond Hill, c’est un endroit où vivent les riches immigrants à l’aise dans des maisons immenses.
«Richmond Hill est une banlieue tentaculaire. C’est l’une de ces banlieues où vont les immigrants pour s’éloigner d’autres immigrants…»