Il avait été suggéré à la mi-juin que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) allait peut-être déclencher son plus haut niveau d’alerte pour l’épidémie de variole du singe. Le 25 juin, la décision était reportée.
Mais même si ce niveau d’alerte était déclenché, cela permettrait-il de contrôler l’épidémie?
D’emblée, une partie de la réponse est «non», puisque l’OMS avait décrété ce plus haut niveau d’alerte —baptisé «urgence de santé publique de portée internationale» — le 30 janvier 2020 à propos de la covid… Ce qui n’a pas empêché l’épidémie de devenir la plus grave crise sanitaire du genre depuis la grippe espagnole.
Réaction rapide
En fait, l’alerte de l’OMS n’a pas empêché la grande majorité des pays d’attendre mars 2020 avant de commencer à réagir. L’alerte en question oblige tout au plus les pays à partager avec l’OMS leurs données sur les cas et recommande une marche à suivre.
Mais même une réaction rapide aujourd’hui, pourrait-elle contrôler cette épidémie? La différence avec la covid est que cette variole est moins contagieuse. Et que les vaccins disponibles donnent vraisemblablement une immunité à long terme.