Pour la plupart des gens, la cause est entendue: la technologie étant présente partout dans la vie, on devrait aussi la trouver partout à l’école. Son utilisation ne peut qu’enrichir l’acte d’apprentissage et mieux préparer les élèves aux défis du marché du travail.
Mais en dépit de ces espoirs, la technologie coûte cher et ses effets sur les résultats scolaires sont très inégaux selon les disciplines. La recherche commence à peine à distinguer les applications utiles des espoirs mal fondés.
C’est ce qu’on peut lire dans le plus récent blogue de l’Éducation en langue française en Ontario, «point de ralliement de tous ceux qui souhaitent découvrir l’univers de l’éducation en langue française» dans la province.
Le site, qui réalise aussi des campagnes de publicité et intervient dans les médias sociaux, est financé par le ministère fédéral du Patrimoine dans le cadre de l’Entente Canada-Ontario. Ses coordonnateurs proviennent des douze conseils scolaires et des deux collèges franco-ontariens, des universités ontariennes bilingues, et du ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Enseignant informatisé?
La popularité des nouvelles technologies est facile à comprendre. Tout le monde semble y trouver son compte. Les gouvernements y voient un moyen d’améliorer l’enseignement sans se lancer dans de délicates réformes pédagogiques ou structurelles. Le corps enseignant y voit un moyen de capter l’attention des élèves. Les parents aiment l’idée que leurs enfants disposent de ce qu’il y a de plus moderne et confondent parfois «enseignement informatisé» et «formation à l’utilisation des technologies».