Paralysés par l’invasion russe en Ukraine, des instituts de recherche sur l’Arctique sont contraints d’abandonner leurs travaux sur le terrain en Russie. Cependant, suspendre les projets scientifiques dans la plus grande des nations circumpolaires peut avoir des conséquences importantes.
Le 10 avril dernier, l’agence de presse britannique Reuters avançait que des centaines de partenariats entre la Russie et les instituts scientifiques occidentaux ont été interrompus ou tout simplement annulés en raison des récents événements géopolitiques.
Effet domino dans l’Arctique
Depuis l’invasion russe en Ukraine, le 24 février, les principaux instituts de l’Arctique, dont le Conseil de l’Arctique, ont annoncé une suspension des liens diplomatiques avec leurs homologues russes.
Cette prise de position a créé un important effet domino dans les instituts de recherche arctique des quatre coins du monde.
«C’est désastreux», estime Gary Wilson, professeur et coordonnateur du programme de recherche en études nordiques à l’Université du Nord de la Colombie-Britannique.