Près de 500 personnes ont manifesté, samedi après-midi, devant le bureau du député d’Etobicoke Nord, le premier ministre Doug Ford, pour réclamer le maintien du Commissariat aux services en français et de l’Université de l’Ontario français, éliminés dans la mise à jour économique et financière du gouvernement conservateur le 15 novembre.
Agitant des drapeaux franco-ontariens, portant des pancartes exprimant la colère ou la dérision, chantant Notre Place et scandant «Nous sommes, nous serons», la foule était massée le long d’Albion Road, à quelques pas du bureau fermé de Doug Ford, voisin de divers petits commerces, suscitant pendant trois heures les klaxons approbateurs de nombreux automobilistes.
15 000 personnes
À travers la province, environ 15 000 personnes dans une quarantaine d’endroits, notamment à Ottawa et Sudbury où se sont produits des artistes comme Stef Paquette et Michel Bénac, mais aussi devant le bureau de la ministre des Affaires francophones Caroline Mulroney au nord de Toronto, ont répondu à l’appel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario.
Dans son ensemble, c’est la plus grande manifestation de l’histoire de l’Ontario français, répercutée avec enthousiasme sur les réseaux sociaux.
Amanda Simard, la députée de Prescott-Russell qui a quitté le caucus conservateur lundi, devenant l’héroïne de la résistance, a participé à des manifestations à Hawkesbury et Rockland dans l’Est ontarien qu’elle représente à Queen’s Park.