Tout féru de philosophie ou de littérature a forcément entendu un jour ou l’autre le nom de Walter Benjamin. Et pour cause, la pensée de cet historien de l’art, dont la renommée n’a cessé de croître après sa mort en 1940, continue toujours de nous apporter des enseignements sur notre société. C’est pour cette raison que de nombreux chercheurs se sont penchés sur la complexité de la philosophie benjaminienne, et Nicholas Hauck fait partie de ceux-ci.
Prouvant que les idées de Walter Benjamin sont toujours d’actualité, Nicholas Hauck vient tout juste de publier son premier ouvrage et essai, intitulé simplement Walter Benjamin, dans lequel il développe une réflexion philosophique sur la pensée de ce dernier appliquée à notre société contemporaine.
Lors du lancement de son livre jeudi 26 mars au café Voodoo Child, rue College, Nicholas Hauck est revenu sur le parcours de l’ouvrage qu’il avait d’abord proposé trois ans auparavant à une petite maison d’édition française.
«Leur vision n’était pas la même que la mienne, ils n’aimaient pas mon ton. Je ne voulais pas tout réécrire, j’ai donc contacté les éditions Sémaphore, à Montréal. Ils ont accepté le livre l’été dernier», explique-t-il.
Nicholas Hauck propose une autre approche de la philosophie benjaminienne, dont il explore cinq thèmes: le fragment(aire) de l’existence, le souvenir et la mémoire, la rédemption du langage et la rédemption de l’écriture, les pertes et les possibilités de l’expérience, et l’architecture du rêve collectif ou la psychanalyse de la ville.