Malgré l’offre d’une aide d’Ottawa endossée par les cinq partis fédéraux, le premier ministre Doug Ford ne relancerait pas le projet d’Université de l’Ontario français tant que les finances provinciales ne seront pas assainies.
À moins d’un an d’élections fédérales, chaque parti lutte pour devenir le héros de la cause franco-ontarienne. Le débat s’installe au Comité des langues officielles des Communes.
Rencontre des chefs
Après la rencontre des cinq chefs dans le bureau du premier ministre Justin Trudeau le 27 novembre, la bonne volonté des formations politiques semble s’effriter. Le climat généralement consensuel du Comité serait menacé par un retour de la partisanerie.
La réunion s’est déroulée dans l’ouverture, souligne le critique néo-démocrate en matière de langues officielles, François Choquette.
«Tout le monde était d’accord qu’il est inacceptable de mettre fin au projet d’université. Par contre, on est déçu que rien de concret n’ait découlé. On ne peut pas se permettre de perdre ce projet.»