La Maison d’hébergement pour femmes francophones et ses 20 lits ont hébergé 77 personnes cette année.
C’est ce qu’on a appris lors de l’Assemblée générale annuelle de La Maison, organisme féministe d’accueil et de soutien aux femmes francophones victimes de violences conjugales et leurs enfants à Toronto et ses environs.
44 femmes, âgées de 16 ans à 65 ans, et 33 enfants, dont la majorité a moins de 5 ans, ont franchi la porte de La Maison, a détaillé la directrice générale Jeanne Françoise Moué.
L’organisme déclare avoir reçu 619 appels, dont 114 ont nécessité un hébergement d’urgence.
Trop, pour la capacité de 20 lits de la maison, a dit la présidente Lisa Larsen. Trop, dans une société moderne où les femmes ne devraient plus être victimes des hommes. Trop, pour ces enfants confrontés si jeunes à une réalité si violente.
Enfants témoins
Jeanne Françoise Moué, une femme à la joie de vivre débordante, mais pour qui les violences conjugales sont un sujet très sérieux, reconnaît que si elle a une grande expérience de terrain avec les femmes, elle apprend tous les jours en termes de soutien et d’accueil aux «enfants témoins».