L’identité du peuple canadien-français remonte à la période des filles du roi. À l’époque, la langue parlée au Canada est le français de Paris. Peu à peu, les Canadiens ont adopté un accent français qui reprenait les tonalités de la langue amérindienne et les échanges de la vie quotidienne dans la ville de Québec, la capitale de la Nouvelle-France à l’époque de Louis XIV.
La Conquête
De la seconde moitié du XVIIIe à la seconde moitié du XIXe siècle, le statut de la langue française est perturbé. C’était la période de la chute de Québec, de la capitulation de Montréal et de l’arrivée au Canada des loyalistes britanniques fuyant la révolution américaine.
Le français se retrouve alors sans statut.
Vers la fin du XIXe siècle, la langue anglaise devient vite celle de la haute société, celle du politique et de l’économique. Les Canadiens-Français quittent les grandes villes pour habiter les régions rurales.
De là s’ensuit la déformation de la langue française internationale. La langue française se détériore et devient empreinte d’anglicismes.