Pour ses 12 ans, ses parents lui ont offert un petit appareil photo numérique. Cinq ans plus tard, Christine Newman a transformé ce cadeau en art…
Aujourd’hui, Christine a 17 ans et est élève à l’école Étienne Brûlé de Toronto. Et contrairement à de nombreux autres jeunes qui peinent à choisir leur voie professionnelle, elle sait très clairement ce qu’elle veut faire: elle sera photographe. Et elle l’est déjà, comme le montrent ses photos qui recèlent un talent prometteur!
La semaine passée, deux de ses photos étaient présentées dans le cadre de l’exposition Pleins feux sur des communautés dynamiques, qui célèbre les 25 ans de la fondation Trillium. L’exposition est l’oeuvre du collectif de photographes PhotoSensitive, qui allie photographie et justice sociale.
Tout de noir vêtue, l’air un peu perdue, Christine Newman répond timidement aux questions. Sa «carrière» a débuté avec sa participation au club photo de son école, il y a environ trois ans: «J’ai reçu de nombreux commentaires positifs, on me disait que j’avais du talent, j’ai alors réalisé que la photo commençait à être quelque chose de sérieux pour moi.» Ce qui l’attire, ce qu’elle essaie de capturer, ce sont les émotions qui émanent des individus.
Progressivement, au-delà de son atelier photo, elle s’affirme dans son art et tente sa chance auprès d’un projet de PhotoSensitive: elle doit photographier des malades du sida. Ses photographies sont retenues. Elle publiera ensuite plusieurs de ses photos dans le magazine américain B & W et dans PhotoEd (Toronto). Elle a également fait une série de clichés sur des danseurs et des peintres lui ont demandé la permission de peindre ces photos.