Dans le contexte de la pandémie, la Galerie du Nouvel-Ontario (GNO), à Sudbury, a dû fermer temporairement ses portes.
L’adaptation étant une seconde nature, elle a vu dans l’obligation de rester chez soi une occasion de diffusion et de rencontres entre ses artistes membres et le public, pour qui l’art se consomme désormais de manière virtuelle. Ainsi est né le projet Derrière les portes.
La Galerie du Nouvel-Ontario est l’un des rares centres d’artistes autogérés en Ontario français. Son mandat est provincial.
La directrice générale, Danielle Tremblay, explique comment Derrière les portes adopte une formule décomplexée en s’invitant carrément chez un ou une artiste membre.
«Il s’agit d’une visite conviviale. Ce n’est pas une critique de l’œuvre produite par celui ou celle qui nous reçoit. La rencontre se veut un échange sur comment la pandémie affecte son travail de création. On veut suivre l’artiste dans sa réflexion», assure la directrice. Bien entendu, la formule permet au public de poser des questions à l’artiste.