Pour beaucoup d’entre nous, le peintre Roger de La Fresnaye ne porte pas un nom connu qui semble bien ne pas figurer dans la liste des œuvres détenues par des musées canadiens. C’est ce qui ressort de nos recherches infructueuses.
Le nom de La Fresnaye n’est pourtant pas inconnu au Canada. Si l’on consulte le Dictionnaire biographique du Canada, on peut lire à la rubrique La Fresnaye ce qui suit: «Pierre-Antoine, diacre, récollet, né à Montréal le 8 octobre 1677, fils aîné d’Antoine de La Fresnaye de Brucy… Pierre-Antoine de La Frenaye fit ses études au collège des Jésuites à Québec, étant pensionnaire au séminaire de cette ville. En 1693, à 16 ans, il opta pour la vie religieuse et entra au noviciat des Récollets, au couvent de Montréal, fondé l’année précédente.»
Y a-t-il un lien de parenté, même éloigné, entre Pierre-Antoine et Roger de La Fresnaye? Il faudrait retracer la généalogie des La Fresnaye a travers les âges pour le savoir. Si quelqu’un veut tenter cette entreprise…
Études classiques
Roger André de La Fresnaye est né le 11 juillet 1885 dans la ville française du Mans dans le département de la Sarthe, à l’ouest de la France. Il se trouve dans une famille aristocratique, très traditionaliste et stricte en ce qui concerne éducation et formation.
Roger reçoit donc une éducation classique à l’ancienne, qui comprend le latin enseigné par l’abbé Lechatellier, un latiniste, et la formation d’un jeune homme sérieux bien éduqué. Ses parents le verraient bien en ecclésiastique, mais Roger se passionne pour l’art.