La crise économique en Grèce a permis d’améliorer… la qualité de l’air. Et bien qu’il soit trop tôt pour le mesurer, les médecins s’attendent en retour à ce que les poumons des Grecs ne s’en portent que mieux.
Les données de trois satellites ont permis de mesurer une baisse des niveaux de dioxyde d’azote, de monoxyde de carbone et de dioxyde de soufre entre 2007 et 2011, particulièrement au-dessus de la capitale et métropole, Athènes.
L’auteur principal de la recherche, Mihalis Vrekoussis, en attribue la cause à la diminution de l’activité industrielle et de la consommation de pétrole, deux facteurs inhérents à la récession. Athènes traîne d’ailleurs depuis longtemps une réputation de ville particulièrement affectée par la pollution automobile.
Ces dernières années, d’autres chercheurs ont laissé entendre que les niveaux de certains polluants avaient également diminué au-dessus de l’Europe après la crise financière de 2008.