L’immigration n’est pas l’unique solution pour rétablir le poids démographique des francophones hors Québec, a affirmé le ministre Marc Miller devant le Comité permanent des langues officielles du Sénat, le 4 novembre.
S’il pense que la cible de 6% d’immigrants francophones pour 2024 sera «largement atteinte, à moins d’un revirement majeur», le ministre fédéral de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Marc Miller, assure que l’immigration est «indispensable», mais qu’elle n’est pas la «solution à tout».
«C’est la clé de la revitalisation des communautés» francophones à l’extérieur du Québec, a-t-il tout de même assuré au président du Comité, le sénateur acadien René Cormier.
Le ministre témoignait sur deux sujets liés à la francophonie minoritaire: l’immigration et les conséquences du plafonnement des permis pour des étudiants internationaux pour les établissements postsecondaires.
Le gouvernement fédéral a récemment annoncé des cibles progressives afin d’atteindre 10% d’immigration francophone à l’extérieur du Québec en 2027.