Une lutte efficace contre les futures mutations de la grippe passe inévitablement par l’accumulation d’un maximum de connaissances sur les souches mutantes qui apparaissent ici et là. Or, la Chine se fait accuser de faire de la rétention d’information.
Selon le New York Times, le gouvernement chinois empêcherait aux experts américains d’avoir accès aux échantillons de laboratoire de H7N9, en dépit des requêtes en ce sens des autorités médicales et des institutions de recherche.
D’humain à humain
H7N9 est une variété dite de «grippe aviaire» qui, depuis qu’elle a été observée en Chine en 2013, donne régulièrement des maux de tête aux experts en santé.
Ceux-ci craignent l’apparition d’une mutation permettant au virus de se transmettre facilement d’humain à humain (le virus parvient occasionnellement à se transmettre de la volaille à l’humain).