Bianka Giuristante est étudiante en journalisme à Toronto au collège d’arts appliqués La Cité.
Une promenade les pieds dans sable blanc réchauffé par un soleil qu’on ne connaît pas au Canada, un vent qui fouette à 40 degrés Celsius, et les problèmes laissés à la maison le temps des vacances au bord de la mer: c’est ce qui nous vient en tête lorsqu’on pense à ce paradis terrestre qu’est la Guadeloupe.
Pour nous, cette destination est un tout inclus dans le Sud où nous nous échappons pour une semaine ou deux. Jamais ne nous viendrait à l’idée que cet endroit à faire rêver cache le département le plus dangereux de la France.
Délinquance, violence et assimilation: c’est la situation actuelle en Guadeloupe, selon Mark Alexandre Montout, le réalisateur guadeloupéen du documentaire Karukera qui présentera lui-même son film au théâtre de l’Alliance française de Toronto ce mercredi 19 octobre, dans le cadre du mois créole.
Montout, aussi connu sous le nom de Marka, voulait s’adresser autant au grand public qu’aux Guadeloupéens qui, selon lui, méritent une meilleure presse que celle que lui font les journalistes locaux.