«Avec la globalisation des marchés, beaucoup d’industries du textile se sont déplacées vers la Chine, entre autres. Un monde à raccommoder est un constat de la disparition de ces métiers-là», disait l’artiste, Josette Villeneuve, au vernissage de mardi dernier, 24 février, à la galerie Glendon.
Des étiquettes par milliers égayent les murs de la galerie universitaire où se tient, jusqu’au 27 mars, l’exposition hétéroclite et haute en couleurs: Un monde à raccommoder.
L’artiste, sans son aiguille et son dès à coudre, était enthousiaste de l’intérêt que plusieurs visiteur prêtaient à son exposition.
Sur les murs de la galerie, des cartes et des drapeaux de toutes sortes et de tous horizons, composés d’étiquettes épinglées, viennent chatoyer les yeux du visiteur et se côtoient en paix. Des formes et des tailles diverses que Josette, artiste philanthrope, a réalisé avec une patience de moine et un raffinement délicat. «Le fait que ces étiquettes proviennent de vêtements usagés donne un certain côté intime» , juge-t-elle.
De l’entrée, on aperçoit au fond de la galerie, une carte impressionnante. Belle et grande, elle nargue les autres œuvres en épousant, seule, tout un mur. «C’est 7 500 étiquettes épinglées sur un grand tissu qui occupent la taille de 9 pieds et demi sur 17», dit-elle modestement.