Le besoin d’établir des liens, de former et de maintenir un nombre minimal de relations positives, stables et intimes, s’avère fondamental pour notre bien-être. Sa privation montre des effets sur le cerveau.
Il y aurait en effet un parallèle à faire avec la privation d’autres besoins fondamentaux, tels que la nourriture et le sommeil, explique le psychologue Scott Barry Kaufman dans un billet récent du Scientific American.
Et une recherche parue en avril souligne également l’effet profond sur le cerveau que peut avoir un isolement social sévère.
Dopamine
C’est connu, le fait de vouloir quelque chose augmente la transmission de dopamine dans le circuit de récompense du cerveau.
C’est ainsi qu’on peut voir quand une personne a faim ou comment elle réagit à l’image d’une drogue dont elle est dépendante. Pour les animaux sociaux que nous sommes, il serait logique que les interactions sociales soient également une forme de récompense primaire.