L’avènement de l’intelligence artificielle – pour produire un bulletin de nouvelles, composer de la musique ou enseigner aux jeunes – va créer plus d’emplois qu’elle ne va en éliminer ou déplacer. Les entreprises de ce secteur peinent d’ailleurs à recruter les chercheurs chevronnés dont ils ont besoin: il y a plus de postes que de candidats.
C’est ce qu’ont assuré les panélistes de la première conférence «Pop Up» organisée mardi matin dans une ancienne église du centre-ville de Toronto par le Groupe Média TFO. Selon eux, l’intelligence artificielle, qui n’en est qu’à ses balbutiements, inaugurera «une nouvelle ère d’apprentissage»: le thème de cette activité qui a attiré une centaine de personnes impliquées dans ces domaines.
«Taper à l’ordinateur, comme nous le faisons aujourd’hui, nous apparaîtra demain aussi archaïque que changer les postes de la télévision en tournant un bouton comme on le faisait au début», a imagé Simon Foster, le fondateur de Chatter Research, spécialisé dans la rétroaction immédiate de la clientèle.
Et c’est surtout l’intelligence artificielle qui permettra cette nouvelle ère d’interaction et de «conversation» entre l’humain et ses machines, comme on commence déjà à le voir avec les logiciels activant téléphones et ordinateurs avec la voix et, associés à nos moteurs de recherche, répondant à des questions factuelles.