La juge Marie-Josée Hogue, présidente de la Commission d’enquête publique sur l’ingérence étrangère, a rendu son rapport le 28 janvier, établissant qu’il n’y avait «pas de traîtres» parmi les parlementaires, en ce qui concerne des échanges d’informations ou des tentatives d’influences exercées par d’autres pays.
«Pas nouveau»
Certains États étrangers tentent de s’ingérer dans les processus électoraux et les institutions démocratiques d’autres pays, cela n’est «pas nouveau», a assuré la juge Hogue. La nouveauté, ce sont les «moyens que déploient ces États», a-t-elle précisé en point de presse, faisant référence à des outils technologiques sophistiqués.
Si les institutions canadiennes ont instauré des mécanismes de prévention et sont «demeurées robustes» face aux tentatives d’ingérence étrangère, Marie-Josée Hogue souligne que le gouvernement a été un «mauvais communicateur».
Les Canadiens ont appris les risques dans les médias, «ce n’aurait pas dû être le cas», a-t-elle déploré.
Poilievre veut pouvoir critiquer
En réaction à l’une des recommandations du rapport, le Bloc québécois et le NPD ont pressé Pierre Poilievre de demander sa cote de sécurité, nécessaire pour accéder à des informations confidentielles sur la sécurité nationale.