Tandis que les scènes montréalaises vibraient au rythme des Éric et autres Pierre Lapointe, que le groupe Mes Aïeux faisait danser les fêtards sur les plaines d’Abraham, la Franco-Fête de Toronto accueillait les rythmes chauds et endiablés du Colectivo, suivis, en deuxième partie de soirée, des airs rock’n’folk de Kevin Parent.
La scène extérieure de Harboufront était bondée si bien que de nombreux spectateurs se sont regroupés tout autour. L’Express est allé à la rencontre des francophones présents dans la foule pour leur demander comment ils vivaient cette soirée de la Saint-Jean-Baptiste.
Guylaine Parent: «C’est ma journée»
«Ma place est ici ce soir, même si j’ai l’impression qu’il y a très peu de gens comme moi. Je suis l’une des seules à m’être maquillée aux couleurs du Québec. Je suis aussi venue avec mon drapeau et j’ai apporté des produits pour pouvoir maquiller d’autres personnes. Célébrer la Saint-Jean, c’est avant tout une fierté.
Ce n’est pas tant le fait de se retrouver avec d’autres francophones qui me tient le plus à cœur, mais plutôt la valeur symbolique de l’événement. Je considère que c’est ma journée. Je suis originaire du Québec et je vis à Toronto depuis un an. Étant donné que je suis séparée de ma famille, c’est toujours une joie, un plaisir de célébrer la Saint-Jean, un devoir aussi.»
André Pilon et Joanne Nathanson: «La fête de tous les Canadiens-Français»