La plupart du temps, le modèle canadien d’immigration est un succès. Les immigrants qui sont au Canada depuis moins de cinq ans sont souvent parmi les citoyens les plus pauvres, au chômage. Cependant, ils finissent par rattraper, voire dépasser, les Canadiens de naissance.
C’est ce que rapportait la consultante en politiques publiques et ancienne sous-ministre Naomi Alboim, professeure à l’Université Queen’s, qui participait à Toronto les 19 et 20 avril à la série de conférences bilingues sur la «Diversité culturelle et démocratie libérale» de l’École des Affaires publiques et internationales du campus Glendon de l’Université York.
«Je pense que le fait que nous ayons des immigrants de partout dans le monde fait la différence, car l’immigration est diversifiée.»
Les immigrants au Canada sont majoritairement des «immigrants économiques». L’immigration familiale représente le quart du total, et les réfugiés un peu moins de 10%.
Cette série de conférences a fait venir un bon nombre d’experts d’Amérique du Nord et d’Europe pour présenter leurs recherches, faire du réseautage ainsi que des partenariats.