Les communautés francophones en situation minoritaire ont, depuis quelques années, identifié l’immigration comme un moyen incontournable d’assurer leur survie.
En 2003, le gouvernement fédéral a adopté un plan afin que l’immigration francophone à l’extérieur du Québec reflète la proportion de francophones au pays, soit 4,4% par année. Un dossier qui traine de la patte, alors que le gouvernement vient de réitérer cet objectif pour 2023.
Loin de la cible
En 2019, le taux de nouveaux résidents permanents francophones hors Québec était de 2,8%; loin de la cible de 4,4%, mais une progression considérable par rapport au taux de 1,8% de l’année précédente.
Ce qui explique ce bond de 1%, c’est notamment la redéfinition du terme «immigrant francophone» par Statistique Canada en 2019.
Auparavant, l’organisme considérait comme «immigrant francophone» un nouveau résident permanent ayant comme première langue le français, tandis que désormais la définition «plus précise et inclusive» se concentre plutôt sur le concept de la «première langue officielle canadienne d’usage».