La Première Guerre mondiale avait été déclenchée par l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie, et de son épouse, le 28 juin 1914 dans la ville de Sarajevo.
Mais cet événement survenait dans un climat d’extrême tension qui existait déjà dans cette région des Balkans. Un jeu d’alliances ou de soutiens entre diverses puissances entraîne une succession de déclarations de guerre qui vont mettre l’Europe à feu et à sang.
L’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie le 28 juillet, à la Russie le 5 août, l’Allemagne à la Russie le 1er août, à la France le 3 août, le Royaume-Uni à l’Allemagne le 4 août, la France à l’Autriche-Hongrie le 11 août et le Royaume-Uni le 13 août, le Japon à l’Allemagne le 23 août, la France et le Royaume-Uni à la Turquie le 3 novembre.
Colonies britanniques
Au début des hostilités, les Britanniques envoient en France un corps expéditionnaire relativement modeste composé de soldats professionnels bien entraînés, bien équipés et expérimentés. Mais l’Angleterre dispose aussi de l’appui de forces venues de ses colonies ou des États indépendants qui lui sont associés dans le Commonwealth, comme le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande.
Quand la Grande-Bretagne déclare la guerre à l’Allemagne, le Canada, comme tous les dominions, est automatiquement mis dans une situation de fait, la guerre, sans aucune consultation préalable. Le 5 août, le gouverneur général du Canada depuis 1911, le prince britannique Arthur, duc de Connaught et de Strathearn, déclare que le Canada entre en guerre contre l’Allemagne.