L’Alliance française de Toronto proposait jeudi 6 décembre la deuxième séance de ses Jeudis littéraires, réunissant le temps d’une soirée écrivains francophones et amoureux de la littérature.
Cette semaine, en présence d’une vingtaine de personnes, les Jeudis littéraires étaient consacrés au thème de l’humour et de la poésie, sur lequel se sont épanchés les écrivains Pierre Léon et Marc LeMyre, dans une discussion menée par Claude Tatilon.
L’humour et la poésie peuvent-ils faire bon ménage? La question paraît simple, mais la réponse beaucoup moins, en tout cas si l’on se base sur les visions très différentes portées par les deux poètes Pierre Léon et Marc LeMyre.
Le premier, auteur de nombreux poèmes humoristiques, définit le genre avant tout comme une mise en forme et une prise de recul dont découlerait le rire: «Le poète de l’humour prend de la distance par rapport à ce qu’il écrit, il énonce l’impossible sans y croire. L’humour vient de la mise en forme, de la manière dont s’agencent les mots, les sons…»