À ma descente d’avion sur le tarmac de l’aéroport international Seeb de Mascate, je suis assaillie par une forte odeur de kérosène, mais également par des effluves d’une fleur dont je ne découvrirai pas le nom.
Il est 23h et la chaleur est au rendez-vous. Après les formalités d’obtention du visa, requis pour les touristes canadiens notamment (20 rials pour mes 11 jours, soit 50$ CAD), un taxi m’emmène à mon hôtel dans le quartier d’Al Khuwair; apprenant que j’étudie l’arabe depuis quelques mois, le chauffeur me fait compter de 1 à 10, plusieurs fois, ce qui n’est pas gagné après 14h d’avion et 8h de décalage horaire, mais l’accueil est plutôt chaleureux.
Mascate, la capitale du Sultanat d’Oman, est une ville étendue aux quartiers éloignés. Mutrah, le plus touristique, est situé en bord de mer; je commence par le musée Bait Al Baranda, près du marché aux poissons, qui me plonge dans la géologie du pays et en retrace l’histoire bien au frais dans une demeure omanaise traditionnelle.
Acheter de l’encens au souk
Ensuite, direction le souk couvert où acheter des souvenirs et des tas d’autres articles pour la maison ou pour s’habiller.
On ramène principalement de l’encens, dont le commerce a, jadis, fait les beaux jours du pays et qui est principalement produit dans le Dhofar, région du sud, frontalière avec le Yémen.