Adolescent, il parfait ses beat dans un groupe rock mais opte finalement pour la photographie et ensuite le cinéma. John Walker n’a pas hésité une seconde lorsqu’il a appris qu’un camp un peu particulier se tenait au fin fond de l’Ontario, avec en prime, la venue des meilleurs musiciens de la planète. Avec son équipe, ils ont capturé des instants magiques d’harmonie musicale et humaine lors du camp de batterie initié par Nasyr Abdul Al-Khabyyr, un batteur qui a joué pour Dizzy Gillespie. De ce tournage est né le documentaire A Drummer’s Dream.
John Walker, réalisateur connu et reconnu - déjà nominé aux Oscars – présentera en première mondiale son dernier documentaire A Drummer’s Dream, le vendredi 7 mai et le dimanche 9 mai au Royal Cinéma.
S’il a déjà une petite boule au ventre, comme à chaque lancement de film, John Walker reste très confiant sur la réception de ce documentaire de la part du public.
«Je suis très confiant, c’est un film plein de joie et vraiment plaisant à regarder.» Ce film, qu’il qualifie carrément de «renaissance», fait la part belle aux batteurs, «qui sont souvent derrière le guitariste et le chanteur». Ancien batteur lui-même, John Walker veut couper court au cliché qui veut qu’un batteur «soit juste le type qui tape un peu partout sur des caisses».
Il se rappelle une vieille anecdote que racontaient les membres des Rolling Stones où Keith Richards disait que lui pouvait être bourré sur scène, tant que leur batteur ne l’était pas, le concert était correct!