Catherine Sylvestre (aucun lien de parenté) a d’abord publié La Vieille Fille et la mort (2015) et nous offre maintenant La Vieille Fille et le photographe.
Protagoniste et narratrice du roman, Catherine Sylvestre est le pseudonyme de Francine Pelletier, auteure québécoise estimée et primée. Elle n’est pas une vieille fille, plutôt une partenaire indépendante de son chum Yves Tremblay, alias le «sergent-détect’Yves».
Dans ce second roman sous pseudonyme, Catherine est toujours fouineuse et détective amateur. Elle lance un clin d’œil au héros d’Agatha Christie et adopte le sobriquet Herculine Poirotte… qui «n’a rien d’un poireau, elle est un navet qui fait patate!».
Le roman est truffé de jeux de mots. Outre ceux déjà notés ci haut, il y en a quelques-uns sur le personnage Phil qui passe… un coup de Phil, et «ça continue de Phil en aiguille». Bien entendu, «mon ami Phil un mauvais coton». Un chapitre s’intitule «Sois belle[-mère] et tais-toi», un autre «Ô ciel, qui répondra à mes appels?»
Catherine Sylvestre aime parler à ses lecteurs en pleine narration. Elle écrit, par exemple: «Là, mes amis, si je n’avais pas déjà les fesses posées dans un fauteuil, je tomberais sur le cul.» Ou elle décrit une situation «tellement absurde, impossible, irréelle – ajoutez ici un adjectif de votre choix, le résultat est le même».