L’herbe à poux et l’herbe à puce sont facilement discernables, pourtant de nombreuses personnes confondent toujours ces deux plantes… et les problèmes de santé qu’elles entraînent!
L’herbe à poux : Ambrosia artemisiifolia
On peut toucher sans risque l’herbe à poux, c’est son pollen qui pose problème.
Pouvant atteindre 1,5 mètre de haut, on la reconnaît à son feuillage vert et dentelé, semblable à celui des carottes. De la fin juillet jusqu’aux premiers gels, ses fleurs mâles produisent de grandes quantités de pollen que le vent peut transporter sur plus de 200 km!
On retrouve l’herbe à poux principalement dans le sud du Québec (Outaouais, Montréal et Montérégie) dans les milieux urbains, en milieu agricole et aux abords des autoroutes. D’origine nord-américaine, elle a été introduite en Europe au XIXe siècle, où elle s’est propagée, notamment en France.
Responsable du rhume des foins
L’herbe à poux est l’une des principales responsables de la rhinite allergique — communément appelée rhume des foins — dont souffre un Québécois sur huit. Les personnes allergiques à cette plante auront le nez bouché ou des éternuements ; les yeux rouges, enflés ou irrités ; un problème de respiration, de la toux et même de l’asthme.