Voici un aperçu des propos de l’économiste haïtien Fritz Alphonse Jean concernant son tout récent ouvrage intitulé Haïti, une économie de violence lancé en Haïti le samedi 3 août au Quartier Latin, à Pétion-Ville.
Le livre de Fritz Alphonse Jean dépeint la situation «toxique» de l’État haïtien sous l’emprise d’une violence armée alimentée par trois grandes catégories d’acteurs. Mais il sème aussi l’espoir d’une transition possible vers un leadership économique partagé à l’ère numérique.
Pourquoi avez-vous écrit ce livre, à qui s’adresse-t-il ?
Haïti, une économie de violence explique la forme que revêt l’économie de rente haïtienne devenue désuète.
Mon ouvrage s’adresse aux dirigeants, aux institutions internationales, aux simples citoyens et citoyennes pour qu’ils puissent saisir la réalité actuelle de l’État haïtien en pleine décadence et le danger que cette réalité fait planer sur nous tous.
Ce témoignage donne suite à mon livre Haïti, la fin d’une histoire économique publié en 2015, qui jetait un regard critique sur l’économie de rente haïtienne ayant jalonné l’histoire d’Haïti du 19e siècle à aujourd’hui.