Juin 2017, nous traversons en voiture le quartier Martissant situé à 15 minutes du centre-ville de Port-au-Prince, capitale d’Haïti.
Les chemins sont essentiellement piétonniers. La population locale déambule parmi une multitude de petits commerces en plein air installés au hasard sous un soleil écrasant. Un quartier surpeuplé où l’accès à l’eau, l’électricité, à la santé et l’éducation sont limités, tandis que le ramassage des déchets est réduit au minimum.
Puis, le Parc de Martissant, logé en plein coeur du quartier Martissant, surgit tel un mirage d’oasis: un vaste espace naturel urbain (17 ha) ouvert au public depuis 2012, dont le remarquable aménagement permet d’accueillir de nombreux groupes scolaires, visiteurs et chercheurs.
Nous parcourons le parc en compagnie de Michèle Duvivier Pierre-Louis, ancienne première ministre d’Haïti (2008-2009) et directrice de la Fondation Connaissance et Liberté (FOKAL), porteuse du projet.
Le Parc de Martissant sert à «démontrer le possible», selon Mme Pierre-Louis, au sein d’un contexte socio-économique particulièrement difficile.