L’Ombudsman de l’Ontario, Paul Dubé, a fait cette semaine le bilan d’une année historique durant laquelle son bureau a géré une hausse de 30% des plaintes et a vu son mandat élargi pour la deuxième fois en quatre ans – notamment en absorbant le 1er mai les commissariats aux services en français et à la protection de l’enfance.
Le protecteur du citoyen et son personnel ont aidé le public et les administrateurs à traiter des problèmes découlant des répercussions du changement politique à Queen’s Park en 2018 (l’élection des Conservateurs). Ils ont aussi travaillé à promouvoir les droits des bénéficiaires de l’aide sociale et des détenus transgenres et autochtones, en passant par les journalistes, écrit M. Dubé dans son quatrième rapport annuel.
Répercussions sur le plan humain
«Un changement politique et les changements administratifs qui l’accompagnent tendent à donner plus de travail à des bureaux comme le nôtre, alors que les membres du public et les représentants gouvernementaux cherchent des réponses à toutes sortes de questions», explique M. Dubé.
«Les histoires présentées dans ce rapport nous rappellent les répercussions profondes que notre travail peut avoir sur le plan humain», dit-il, tout en soulignant qu’il espère accomplir de tels progrès dans le cadre de ses nouveaux mandats.
Commissaires linguistiques
L’Ombudsman de l’Ontario était d’ailleurs l’hôte, les mercredi 26 et jeudi 27 juin, de la sixième conférence annuelle de l’Association internationale des commissaires linguistiques au centre-ville de Toronto. C’est un rendez-vous que devait présider François Boileau, l’ex-commissaire aux services en français.