D’origine américaine, Gillian Kirkland a fait ses études en français, à Toronto, puis terminé son baccalauréat en français, à Montréal. En anglais ou en français, elle pose sa voix sur des textes qu’elle a composés et s’accompagne à l’accordéon. Originale, bilingue jusqu’à la moelle, Gillian nous parle de son parcours classique avant qu’elle ne choisisse de «faire ses propres affaires».
Enfant, Gillian étudie à l’école Gabrielle-Roy et participe à des choeurs d’enfants. Elle apprend l’alto, suit quelques cours de piano, mais se destine finalement vers une carrière de chanteuse classique. Elle commence ses études en chant à Toronto puis part pour Montréal ou elle termine son bac.
«En finissant, j’étais dégoûtée du milieu», nous explique-t-elle. Gillian ne fera pas de carrière en chant classique. Elle devient maman et se met donc à composer.
«Je voulais faire des choses en rapport avec notre époque.»
En réaction au côté très quétaine de l’opéra classique et des histoires d’amour à l’eau de rose, elle couche donc sur papier toutes ses idées, de manière chronologique. «À la fin, je me suis ramassée avec un journal d’idées musicales. C’était comme un casse-tête d’idées musicales!»
Et oui, car Gillian Kirland compose séparément la musique et les textes et voit à la fin «s’ils peuvent être amis». Elle ajuste ensuite la musique pour coller au texte.