Gaëlle Bovy accompagne les femmes expatriées

Mentorat professionnel et émotionnel

Grâce à son parcours de femme et maman expatriée, Gaëlle Bovy est en mesure de bien comprendre les situations des femmes qu'elle accompagne.
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Publié 20/02/2020 par Guirec Joubert

Gaëlle Bovy a fait des études d’administration, puis de marketing. Après un début de carrière dans les ressources humaines en Belgique (son pays), où elle perçoit déjà un besoin d’accompagner ses interlocuteurs, elle se lance naturellement dans le coaching de développement pour expatriées à la faveur d’un séjour de 3 ans en Thaïlande.

Désormais établie à Toronto, encore une fois pour suivre son mari, la formatrice lancera le 19 mars – en partenariat avec une collègue psychologue – un atelier en ligne destiné aux mamans et aux femmes actives (inscription ici) sur la manière dont elles peuvent gérer leurs rôles de mère, de femme, ainsi que leur carrière de manière sereine et efficace.

Une passion née très tôt

«Depuis assez jeune je m’intéresse à ces sujets. Je me souviens lire des livres de psychologie et remettre en question le mode de fonctionnement de notre société», dit-elle à L’Express.

Gaëlle a passé plus de trois ans en Thaïlande, où elle a donné naissance à son premier enfant.

À la suite de sa première expatriation en Thaïlande il y a 4 ans, Gaëlle comprend rapidement que le «conjoint suiveur» peut être désorienté.

«J’ai ainsi commencé à me former auprès d’une école internationale de mentorat en ligne. Je souhaitais aider les expatriés, et notamment les femmes expatriées, à reprendre les reines de leur vie durant cette expérience.»

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«L’approche consiste à les accompagner pour qu’elles trouvent la carrière qui aura du sens pour elles, et aller vers un équilibre de vie et un épanouissement personnel.»

Se connecter à soi

L’activité de Gaëlle se divise alors en mentorat professionnel, afin de redonner du sens à une carrière, et plus émotionnel, pour gérer les bouleversements liés à l’expatriation ou à la maternité, surtout lorsqu’on est une maman à l’autre bout du monde.

Dépasser les limites de soi afin de mieux se connaître, et se faire confiance.

«J’essaye de travailler de façon pragmatique et émotionnelle. Le principal défi pour la personne expatriée est de trouver sa place, reconstruire son identité dans un nouvel environnement, et travailler à un nouvel équilibre de vie.»

«Il s’agit vraiment d’une ouverture à l’être profond, et de ne plus rester dans des schémas de fonctionnement ou de pensée qui freinent l’épanouissement. L’important est de se connecter à soi, en laissant de côté nos égos et nos peurs.»

«J’aime dire qu’avant je voyais la vie en noir ou en blanc, approche traditionnelle de la vie ou d’une carrière, et je la vois à présent avec plein de couleurs, synonyme de possibilités et d’approches différentes sur la vie.»

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Une nécessaire quête de sens

«De façon générale, les gens sont de plus en plus en quête de sens, que ce soit professionnellement ou personnellement. On l’observe dans les façons de consommer par exemple, mais aussi dans la façon de s’enrichir, autrement que par la possession. Il est question de revenir à des choses simples, naturelles, aux fondamentaux en quelque sorte.»

«Les mamans expatriées sont particulièrement exposées à cela. Les piliers tels que la famille, les amis, le travail sont bousculés lors de l’arrivée dans un autre pays, parfois sans travail.»

«Derrière les images véhiculées d’une vie facile, l’expatrié est confronté dès son installation à une dépendance financière, une perte de repère; et à de multiples ajustements professionnels ou personnels, qui font de ce moment une période stressante et déstabilisante.»

La pyramide de Maslow explique l’organisation et les priorités des besoins humains, avec l’accomplissement de soi au sommet.

«C’est donc là tout l’enjeu, faire de cette expérience une opportunité pour elle aussi, pour qu’elles s’accomplissent. L’expatriation est une bonne opportunité pour apprendre à se connaître en profondeur et sortir des sentiers battus.»

La loi de l’attraction

Elle accorde également beaucoup de crédibilité à la «loi de l’attraction» du Dr Wayne Dyer, selon laquelle les éléments auxquels on accorde de l’attention prendront proportionnellement beaucoup de place dans notre vie. «Nous sommes les créateurs de notre propre réalité; en changeant la manière dont nous regardons les choses, les choses changent.»

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«J’aide mes clientes à libérer leurs croyances limitantes, d’apporter une nouvelle perspective, davantage dans la gratitude, pour apprendre à voir et saisir les opportunités.»

Gaëlle Bovy accueille ses clientes à Toronto, dans son bureau du quartier Yonge & Eglinton, ou par skype. Elle accompagne ainsi des femmes tant en Amérique du Nord qu’en Europe.

Environ deux fois par mois, elle organise également des rendez-vous en anglais de femmes entrepreuneures, où elles peuvent se détendre et partager leurs émotions.

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